L’histoire de Geoffrey est accablante et souligne les dérives d’un système de soins de santé particulièrement inadapté dans son cas, atteint de psoriasis et de l’arthrite psoriasique.

Tout commence par son affection au psoriasis sur le cuir chevelu, les lobes d’oreilles, le tibia péroné, les ongles sur les mains et pieds et même les parties intimes.

Cependant, comme Geoffrey n’avait pas atteint le pourcentage minimum d’affection au psoriasis sur la surface de son corps, à savoir 10%, il s’est vu refuser l’accord du médecin-conseil ne remplissant pas toutes les conditions émises par l’INAMI.

C’est alors que Geoffrey a dû suivre un véritable parcours du combattant qui a duré des années.

Pire, malgré la bonne volonté de sa dermatologue, à l’écoute mais dépendante de la décision de la mutuelle,Geoffrey a suivi toute une série de traitements, notamment à base de cortisone qui ont par la suite entraîné d’autres problèmes de peau.
Notamment, de la rosacée et de la dermite séborrhéique qui ont empiré sa situation initiale.

Cela ne s’arrête pas là car Geoffrey a également dû prendre des médicaments considérés comme nocifs pour l’estomac et les reins.

Un état totalement inacceptable pour Geoffrey ayant une vie active et devant endurer un tel fardeau non seulement physique mais surtout psychologique qui l’a même conduit jusqu’à l’épuisement et le burnout.

Pour Geoffrey, il est inacceptable qu’un processus soit imposé au dermatologue et de voir réduire sa marge d’action à un simple pourcentage en tant que patient.

La conséquence est injuste, on voit ses moyens d’agir complètement limités et surtout on reste dans la douleur.

En définitive, Geoffrey a été diagnostiqué tardivement par sa dermatologue avec un rhumatisme psoriasique qu’il traînait depuis 10 ans et qu’aucun professionnel de la santé n’avait pu détecter auparavant.

Ce rhumatisme a pu lui ouvrir la porte de sortie, notamment, grâce à un traitement de biothérapie à base de Cosenpyx.

Et depuis la première injection, Geoffrey a vu disparaître rapidement la totalité de son psoriasis.
Depuis lors, il a perdu 17 kilos et refait du sport.

Il a pu retrouver une meilleure santé mentale et physique sans être plongé dans l’angoisse permanente de l’attente et de devoir lutter au jour le jour contre des douleurs chroniques.

Au travers de son témoignage, Geoffrey veut nous faire comprendre qu’il faut mieux communiquer avec son ou sa dermatologue, et ne pas limiter sa problématique santé juste au psoriasis sans hésiter à élargir la discussion à des maladies sous-jacentes éventuelles. 

Il faut aussi faire très attention dans les choix des crèmes surtout à base de cortisone car elles peuvent altérer son état physique général.

Merci à Geoffrey pour nous avoir livré son témoignage et bonne route à lui!